Le Keytar, ou "clavier d'épaule"

lundi 25 mai 2009

Le Keytar, ou "clavier d'épaule"

Le keytar c'est un symbole. Le symbole des années 80, de la New Wave, aussi. Le symbole du clavier frustré. Frustré de ne pas pouvoir bouger, coincé derrière son piano. Frustré de ne pas pouvoir être la star du groupe, pendant que le guitariste faisait de l'œil au premier rang, à genoux pendant son solo... Craneur !

C'est aussi le symbole des expérimentations sonore des années 80, où le synthétiseur rêvait de remplacer tout les instruments.

Alors oui, ça craint, oui, un peu ; mais c'est ça qui fait son charme rétro, aujourd'hui. (N'est ce pas, Bretts Domino ?)

Techniquement, c'est juste un clavier porté sur l'épaule. Le premier avantage, c'est de pouvoir, enfin, parader en première ligne du groupe, pendant son solo.

(photo : Dream Theater keyboardist Jordan Rudess dueling with guitarist John Petrucci in Buenos Aires (2008).)

Pour moi, cela servait aussi beaucoup à conserver de l'authenticité. Au moins, pour une fois, on voit ce que le pianiste fait.

Et donc, Roland ressort un Keytar, l'AX-Synth renommé "Clavier d'épaule". Le nom keytar était trop ringard pour eux. Dommage.

Au niveau des fonctions, la main droite permet de controller des effets (bend, tremolo, filtres...) et bien sur, USB et midi pour tout le monde. Ca tournera autour de 1000 euros, malheuresement.

Rock It de Herbie Hancock. Classique de chez classique.