lundi 15 septembre 2008

[exclusif] La première étude de marché sur la musique en france ! [scoop]

D'abord, le marché se porte bien !

Le chiffre d'affaire des vendeurs d'instruments de musique en 2006-2007 est de 594 millions d'euros, hors orgues, hifi et matériel de DJ.
En effet, il faut fixer une limite entre le matériel d'écoute et de création. Les enceintes de monitoring sont parfois utilisés pour simplement écouter de la musique, de même que certaines platines vinyl, même si on peut créer de la musique avec ! Donc l'étude ne les prends pas en compte.

Quelques points forts ressortent de cette étude :
Dans l'ensemble, ça va pas mal, le marché est en croissance.
On note une baisse de la demande en batterie et piano et acoustique, mais elle est très largement compensé par les chiffres réalisés par leur équivalents électroniques ! Les gens en ont marre de se faire engeuler par leur voisins ! et ne veulent plus être limité en terme d'horaire (bon même si une batterie électronique ça fait pas mal de vibrations quand même, mais un gros bout de mousse en dessous ça fait l'affaire !! )
Les batteries électroniques sont la grosse explosion de l'année.

Sinon, le marché des enregistreurs numériques portables explosent ; les modèles commencent à sde multiplier. D'ailleurs j'en ai vus qui étaient utilisés pour faire des interviews dans le salon ! Ca peut aussi permettre à des groupes de rock de bosser leur vrai son, plutôt que d'arriver dans
une table de mixage ou un pc, qui déformera toujours un peu le son. Ou bien à des artistes plus électro de faire la chasse au son un peu partout.

L'étude a été conduite par le CSIF (Chambre Syndicale de la Facture Instrumentale). 53% des acteurs du marché ont répondu, or ce sont les principaux, donc ces chiffres couvrent 80 % du marché. Elle n'avait jamais été faite jusqu'à présent, devant la réticence des acteurs du marché à livrer leur chiffres.

Csfimusique, c'est ceux qui ont fait l'étude, mais elle n'est pas en ligne, je vous dit, c'est un scoop ! ;) Ils montent aussi des orchestres dans les écoles primaires, ça marche pas mal.

7 Commentaires. Cliquer ici pour en écrire un !:

Anonyme a dit…

Bonne nouvelle! La croissance des ventes d'instru est un indicateur sympa pour montrer que les ptis Français savent encore mettre à profit leur tps de loisir! Par contre je ne suis pas certains qu'il y ait des masses d'acteurs Français sur ce marché vu que ça se passe surtout sur le matos électronique. L'artisanat se porte-t-il bien au moins?

Anonyme a dit…

Pour les petits français qui font de la musique : la france a un super réseau d'école de musique, mais qui a une mauvaise image (truc de bourges). Paradoxalement, on est un des pays d'europe qui joue le moins de musique. Seulement 5% des enfants savent jouer d'un instrument.
Sur la facture instrumentale :
Pour le petit luthier de guitare artisanal, c'est assez dur, il y a beaucoup de concurrence ("c'est pas un métier qui s'apprend avec une formation de 2 ans !", me disait le secrétaire général de la chambre syndicale) après les cuivres tout ça, j'en sais rien ; mais pour les gros, fender, yamaha, ça roule très bien pour eux en france.

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis étudiant en école de commerce, et pour l'instant votre article est le seul sur internet où je puisse trouver quelques chiffres concernant le marché de la musique en france. J'entre cette année dans une création de projet, et j'ai choisi le commerce des instruments de musique, si vous pouviez m'aider avec d'autres adresses ou des conseils concernant l'étude de marché, ça serait très aimable de votre part.

Factran a dit…

je peux peut être te donner une adresse de qqun à contacter, mais moi je fais comment pour te contacter, hein ? Si jamais tu vois ce message !
écris moi sur mfdhdp.tips@gmail.com

Anonyme a dit…

salut
je suis un petit etudiant en bts MUC et je dois vous remercier pour ces informations et chiffres trés precieux LOL !
sur internet je galère a mort pour trouver ne serait-ce que quelque chiffres !

Anonyme a dit…

Bonjour,
j'ai créé mon entreprise (SARL)en janvier 2007, un magasin de musique dans lequel je proposais des services de lutherie guitares et violons ainsi que de la réparation électronique d'ampli guitare (transistors et tubes) car ce service (SAV en tous genres) est particulièrement absent de ce secteur surtout depuis le boom de la vente sur Internet.
A l'époque je n'ai trouvé que très peu de renseignement pour mon étude de marché sur ce secteur: une bonne partis des magasins de musiques sont ouvert en nom propre (entreprise individuelle) donc les chiffres d'affaires ne sont pas déclaré au greffe chambre des commerces et de l'Industrie contrairement aux sociétés. Rien dans les fiches professionnelles (ACPE) de la CCI, j'avais cependant trouvé une étude de marchée intitulée " Les dépenses des musiciens de musiques actuelles- Éléments d’enquêtes réalisées en pays de Loire et Poitou Charentes" qui datait de 1997 et dont les chiffres étaient en francs. Le reste à été pure spéculation de ma part.
En 2007 le chiffre annuel moyen d'un magasin de musique se situait entre 150000 et 200000 euros pour un petit magasin avec un salarié (le patron) à plein temps. Ce qui veut dire qu'il faut un chiffre d'affaire mensuel de 15000 à 20000 euros pour pouvoir se verser un salaire entre le SMIC et maximum 1500 euros net.
En effet les charges d'une boutique sont élevé (en moyenne un loyer de 1500 euros/mensuel selon la surface et l'emplacement qui plus il est bien placé stratégiquement, plus il est cher, sur lequel se greffe les autres charges de fonctionnements). Ensuite les marges de ventes ne dépassent guère 30 à 40%, en sachant qu'il y a 19,6% de TVA: il faut donc un très gros volume de vente pour dégager quelques bénéfices.
Exemple: une guitare électrique annoncée en prix publique à 220 euros, moins la TVA cette guitare vaut 184 euros HT. Au mieux le fournisseur vous la propose à 40% en dessous de ce prix: 131,4 euros (le prix que le magasin achète).Le magasin, revendant cette guitare 220 euros TTC, qu'il a payé au fournisseur 131.4 euros HT se met dans la poche 52.6 euros au mieux, alors qu'il a cette guitare en moyenne 6 mois en stock, ce qui veut dire que 131.4 euros on été immobilisé pendant 6 mois.
Pendant ce temps sur ces 52.6 euros gagner, il faut renouveler le stock (remplacer la guitare vendu), payer le loyer et les charges, et s'il reste de l'argent se verser un salaire...
En vérité le magasin ne se met pas 52.6 euros dans la poche, car il n'est pas seul sur le marché: les vendeurs sur Internet casse les prix.
Exemple: Thomann, célèbre site de vente en ligne propose cette guitare en moyene avec -10 à -30% de remise sur le prix publique (220 euros dans l'exemple).Le magasin est obligé de s'aligner en baissant son prix de vente en dessous du prix publique "conseillé" par le fournisseur...
En faisant mon étude de marché, je n'ai pas tenu compte de ce facteur, pensant que le service justifiait d'un prix de vente plus élevé: résulta j'ai déposé le bilan et cessé mon activité 2 ans plus tard , fin mars 2009.

Anonyme a dit…

Vous trouverez sur le site de la Chambre Syndicale de la Facture Instrumentale les études de marché de chaque année depuis 2006 ! ;-)

http://www.csfimusique.com/

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